Lorsqu'un grand évènement, Politique, Culturel, sportif, se prépare en Afrique, une des premières questions qui se pose à l'organisateur est : "Comment m'approvisionner de façon sûre et bon marché pour tout ce qui concerne les articles nécessaires à une campagne efficace et visible ?".
Il peut être tenté de se tourner vers des productions locales, ou bien à l'inverse vers les très lointaines usines Chinoises. La vérité, comme souvent, est au milieu.
1/ Production locale
Il y a bien eu la création de quelques productions locales de tee-shirts, dans certains pays.
Mais la plupart des expériences lancées ( Cameroun, Mali, Sénégal …) ) ont été des échecs. Malgré la présence d’une agriculture cotonnière résiliente ( Mali, Burkina … ).
Il reste donc bien des producteurs locaux par-ci par-là, mais à faibles capacités, et à qualités irrégulières. Sauf en Afrique du Nord ( Maroc, Tunisie ) mais sur des gammes de prix très élevées.
Quant à la concurrence en sérigraphie, elle est elle aussi restreinte à l’Afrique du Nord.
Ailleurs, en Afrique de l’Ouest, et de l’Est : De très rares sérigraphes automatisés locaux, souvent en difficulté. Sinon : de multiples imprimeurs « manuels », avec des capacités très limitées, aussi bien en termes techniques qu’en termes de quantités.
En conclusion, la concurrence locale est parfois mise à contribution par les acteurs Politiques, mais plus par bienveillance et volonté de soutien que par réel choix pratique et économique. Elle demeure donc marginale.
2/ Importations Chinoises
Cela a été la grande source de textile – aussi bien pour l’habillement que pour la Communication – en Afrique de l’Ouest et du Centre.
L’habitude est grande de penser que la Chine est par définition la moins chère des sources.
Mais même sur le plan tarifaire, ce n’est plus vrai pour les articles simples.
Il y a de plus de nombreux inconvénients à ce sourcing :
L’aléa quant au choix du fournisseur.
La rigidité des process.
En particulier au niveau de la logistique.
Ce qui accroît encore le temps déjà long de la production, et l’incertitude sur le délai final.
Enfin, il y a globalement un faible respect de la qualité, renforcé par le sentiment commun chez les Chinois que l’Afrique est un débouché naturel de leurs productions les moins qualitatives et les moins contrôlées.
Dernier point : Les problématiques de conflits et de risques qui pèsent sur le Monde, et en particulier sur la zone du détroit d’Ormuz et du canal de Suez rendent le transport par mer long et variable. Le transport par avion étant rédhibitoire en terme de coûts.
3/ Importations Turques
Une solution assez récente pour le sourcing d’articles textiles imprimés.
Mais comme pour l’Afrique du Nord, les coûts de production du tee-shirt lui-même sont assez élevés.
Le gain virtuel pourrait se faire sur la transformation…mais les coûts de sérigraphie sont à peu près identiques aux coûts d’une usine automatisée comme la nôtre.
La Turquie reste plutôt dédiée à des commandes complexes avec étiquetage et packaging, type « centrales d’achats ».
Le délai est plus court que celui des usines Chinoises, mais reste plus long que notre solution pour les très grosses quantités de tee-shirts imprimés ( ou casquettes, totebags etc…).
4/ La solution stocks Europe + impression France
C’est le process le plus sûr, en termes de qualité et délai.
Il est aussi devenu le process le plus compétitif pour les prix.
S’appuyer sur des stocks massifs de millions de pièces, livrables dans notre usine en quelques jours, puis les imprimer avec une capacité totale supérieure à 80 000 pièces par jour, c’est la solution.
Avec la possibilité de livrer en flux ( par container …par exemple ) au fur et à mesure de la production, d’accompagner l’évènement, de rajouter des quantités en cours de route etc….
Nous sommes par ailleurs rodés à ce type d’opérations : Nous en avons géré avec succès dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, et du Centre, depuis plus de 25 ans.




